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Ca de Stephen King revient. Mais ça raconte quoi ?

Publié par www.matthieulamarque.fr sur 8 Juillet 2016, 06:00am

Catégories : #ACTUALITES, #CINEMA, #ENTERTAINMENT

Ca de Stephen King revient. Mais ça raconte quoi ?

Presque 30 ans après une adaptation Tv de la plus terrifiante des histoires de Stephen King, une nouvelle adaptation de Ca arrive bientôt mais cette fois sur grand écran.

En 1990, Tommy Lee Wallace a adapté le roman à la télévision sous le titre de « Il » est revenu, un téléfilm en deux parties d'une durée totale de 3h12. Selon Mad Movies, c'est une transposition assez fidèle, bien que très édulcorée, du roman, qui tire sa force principale de ses acteurs, notamment les enfants et Tim Curry dans le rôle de Pennywise, et dont la première partie est « clairement plus réussie » que la deuxième10. Le projet d'une nouvelle adaptation, cinématographique cette fois-ci, est confirmé par Warner Bros, en 2009.

En juin 2012, il est annoncé que Cary Fukunaga sera le réalisateur et que le film sera en deux parties, la première se déroulant dans le passé et la deuxième dans le présent. Le projet connaît ensuite de multiples retards car Warner Bros. l'abandonne et il est repris par New Line Cinema. Le tournage de la première partie est programmé pour l'été 2015 mais la production du film est interrompue peu après à la suite d'un désaccord entre Cary Fukunaga et New Line. La société de production souhaitait en effet faire finalement un seul film pour des raisons budgétaires, ce que Fukunaga a refusé, quittant son poste de réalisateur. À la suite du départ de Fukunaga, il est annoncé que le réalisateur Andrés Muschietti allait reprendre le flambeau. Le tournage commence fin juin 2016, l'acteur Bill Skarsgård ayant été choisi pour interpréter le clown Pennywise, antagoniste du film. Deux parties sont finalement toujours prévues, la sortie de la première partie étant prévue le 8 septembre 2017.

Entertainment Weekly vient de dévoiler la toute première image de Pennywise, le terrifiant méchant de l'adaptation cinématographique du roman Ca de Stephen King.

« C'est un personnage tellement extrême, inhumain », explique son interprète, le comédien Bill Skarsgård (Hemlock Groves).

« C'est bien plus qu'un sociopathe, car il n'est pas humain. Ce n'est pas un clown non plus. Je joue juste l'une des formes que Ca a créées. »

C'est Andrés Muschietti (Mama) qui se charge de mettre en scène le long-métrage initialement confié à Cary Fukunaga (True Detective).

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Ca de Stephen King revient. Mais ça raconte quoi ?

Ça (titre original : It) est un roman d'horreur écrit par Stephen King, publié en 1986 et qui a remporté le prix British Fantasy 1987. Publishers Weekly l'a classé comme le roman le plus vendu aux États-Unis en 1986.

Cette histoire raconte la lutte entre sept enfants terrorisés devenus adultes et une entité maléfique connue sous le nom de Ça qui prend la forme des peurs les plus profondes mais se présente principalement sous la forme d'un clown se faisant appeler Grippe-Sou. Le roman propose un récit non-linéaire qui alterne entre deux périodes de temps différentes (à vingt-sept ans d'intervalle) ainsi qu'entre les différentes perspectives et les histoires des sept personnages principaux. Il fait également alterner les monstres symboliques et les monstres de la vie réelle et parachève le travail sur l'enfance entamé par King dans plusieurs romans précédents.

Genèse du roman

En 1978, alors qu'il vit à Boulder, Stephen King passe sur un pont de bois alors qu'il marche dans la campagne au crépuscule et se met à penser aux trolls vivant sous les ponts et à la façon d'écrire une histoire sur le sujet. Cette idée revient régulièrement le visiter au cours des deux années suivantes jusqu'à ce qu'il se dise que le pont pourrait être un symbole de la ville de Bangor et que le troll vivant dessous aurait donc son repaire dans les égouts. Puis, King, en se remémorant son enfance à Stratford, se souvient de la bibliothèque où la section des adultes et celle des enfants étaient reliées par un étroit corridor, et que ce corridor symbolise le passage de l'enfance à l'âge adulte. Six mois plus tard, il trouve finalement comment écrire un livre sur le sujet en entremêlant l'histoire d'un groupe d'enfants et celle des adultes qu'ils sont devenus. Il commence à écrire Ça le 9 septembre 1981 et achève le roman le 28 décembre 19851.

Accueil et distinctions

Le roman est resté 35 semaines (dont 14 à la première place) sur la New York Times Best Seller list, y apparaissant directement à la première place le 14 septembre 19862. Le Publishers Weekly le classe à la première place des meilleures ventes de romans aux États-Unis en 19863. À sa sortie, les critiques ont été partagées. David Gates, de Newsweek, estime que « ce qui est le plus excitant et fascinant dans Ça » n'est pas les effets horrifiques « mécaniques » mais « les scènes où King évoque l'enfance dans les années cinquante ». Matt Rousch, de USA Today, évoque « un coup de maître, une histoire de monstre rapide et stupéfiante qui rend hommage à une imagination toujours débordante ». Walter Wager, du New York Times, estime que King s'est trompé « presque partout » dans ce roman d'horreur semi-autobiographique. Désormais, Ça est généralement considéré, avec Le Fléau, comme l'un des deux romans les plus appréciés et les plus reconnus de Stephen King, Stephen Spignesi le qualifiant dans son livre The Essential Stephen King d'œuvre « véritablement épique » où King « jongle avec de nombreux personnages, deux chronologies d'événements en parallèle qui se chevauchent, une parade de monstres et plusieurs thèmes socio-culturels complexes ». Le roman a remporté le prix British Fantasy en 19876 et a été nommé au prix Locus du meilleur roman de fantasy (terminant à la troisième place) et au prix World Fantasy la même année8.

Analyse

Selon Michael R. Collings, universitaire spécialiste de l'œuvre de Stephen King, Ça est l'un des récits les plus complexes de l'écrivain. La narration va et vient entre deux époques différentes à travers les points de vue de sept personnages principaux différents et plonge parfois, lors d'interludes, dans des périodes plus anciennes du cycle. Le roman résume et conclut la période « enfants en danger » de la carrière de l'écrivain, approfondissant des thèmes abordés dans ses romans précédents, notamment celui de « l'enfance sacrifiée » qui trouve ici sa résolution, les sacrifices faits par les sept enfants étant « entérinés par leurs actions vingt-sept ans plus tard ». King « combine avec succès les enfants et les adultes, l'innocence et l'expérience, l'énergie naïve et la maturité réfléchie ». Le fait que les sept héros n'aient pas d'enfants est révélateur car « c'est seulement en suivant à nouveau les traces de leur enfance […] qu'ils pourront faire le dernier pas vers l'âge adulte ». Le roman est d'autre part une véritable « encyclopédie de l'horreur » où « presque toutes les variations sur le thème du monstre sont présentes à un niveau de lecture ou un autre », King faisant de nombreuses allusions et clins d'œil au genre horrifique sous ses formes littéraires et cinématographiques. Ça, monstre aux nombreux visages, rappelle les Grands Anciens mais les monstres les plus dangereux « portent le déguisement d'enfants aux impulsions vicieuses et violentes », « de pères qui passent leur temps à se « faire beaucoup de souci » pour leur petite fille » ou encore de mères « dont le seul but dans la vie est de rendre leurs enfants toujours plus dépendants ». Le livre alterne continuellement entre les monstres symboliques et les monstres réels qui sont « affrontés et finalement vaincus ». Ça est aussi en partie autobiographique, les personnages principaux ayant le même âge que King en 1958 et Derry étant basée sur des lieux où il a vécu son enfance.

Ca de Stephen King revient. Mais ça raconte quoi ?
Liens avec d'autres œuvres de Stephen King

Lors du second intermède, alors que le père de Mike Hanlon raconte comment s'est déroulée l'incendie du Black Spot, il mentionne qu'un de ses amis de l'armée dénommé Dick Hallorann aurait eu une idée pour l'arrangement de leur club. Il s'agit d'une référence à Shining, Dick Hallorann étant le cuisinier de l'hôtel Overlook.

Beverly mentionne, lors de la première rencontre des « Ratés » adultes, les meurtres commis par Frank Dodd à Castle Rock (événements ayant lieu dans Dead Zone).

Dans Charlie, un scientifique de la « Boîte » porte le nom de Patrick Hockstetter, homonyme d'un personnage de Ça. Ce n'est pas pour autant la même personne car le personnage du roman Ça est tué alors qu'il est adolescent dans ce roman.

Dans Différentes Saisons (Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank), le surveillant-chef de Shawshank se nomme Billy Hanlon, ce qui correspond à Bill Denbrough et Mike Hanlon.

La voiture qui conduit Henry Bowers de la bibliothèque à l'hôtel est une Plymouth Fury de 1958 rouge et blanche, soit le même véhicule que Christine. De même, une bouteille de Texas Driver est présente dans la voiture, un cocktail plusieurs fois évoqué dans Christine.

Dans Brume, David Drayton appelle son fils Billy « le grand Bill » qui est le surnom donné par le club des Ratés à Bill Denbrough.

Dans Misery, Paul Sheldon se souvient avoir été voisin avec Eddie Kaspbrak.

Lorsque Richie revient à Derry en voiture, il traverse la « commune endormie de Haven », ville où se déroule l'action du livre Les Tommyknockers. Alors que dans Les Tommyknockers, un personnage a une vision d'un clown avec deux dollars d'argent à la place des yeux alors qu'il traverse Derry.

Dans Insomnie, Mike Hanlon fait une brève apparition où l'on apprend qu'il est toujours responsable de la bibliothèque de Derry.

Dans Sac d'os, le narrateur/héros, Mike Noonan, mentionne l'écrivain Bill Denbrough.

Dans Dreamcatcher, Jonesy, sous le contrôle de M. Gray (Bob Gray étant par ailleurs l'une des identités de Ça), arrive sur les lieux de l'ancien château d'eau de Derry, voit une plaque commémorative érigée par le « Club des Ratés » en l'honneur des victimes de Ça et remarque une inscription en dessous de celle-ci indiquant « Le clown vit encore ».

L'image de la Tortue comme étant une entité supérieure bienveillante aidant indirectement à combattre le Mal est également présente dans La Tour sombre. D'autre part, dans le dernier volume du cycle, apparaît le personnage d'un robot qui se nomme Bill le bègue.

Dans Dôme, le signe présent sur la boîte est le même que celui sur la porte qui mène à l'antre de Ça.

Dans Extension claire, du recueil Nuit noire, étoiles mortes, Dave Streeter, habitant de Derry, dit avoir une voisine appelée Mme Denbrough (comme la mère de Bill). Il explique aussi que son meilleur ami a monté une décharge publique « à la fin des années quatre-vingt, peu après le déluge qui a bien failli rayer cette ville de la carte », évènement ayant lieu lors du deuxième affrontement contre Ça.

Dans 22/11/63, le héros, Jake Epping, se rend à Derry en 1958 où il a une discussion avec un barman sur les nombreux meurtres d'enfants. Il rencontre également Richie et Beverly.

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